Gemma Bovery
Cette semaine, je vais vous parler d'un film que j'ai tout juste vu, Gemma Bovery. J'étais très enthousiaste de le voir, rien que pour son casting, Fabrice Luchini et la sublissime Gemma Arterton (que j'adore). Et parce que c'était une adaptation du roman graphique de Posy Simmonds. Pour faire très vite, elle avait déjà adapté librement au monde contemporain, une histoire de Thomas Hardy qui s'appelait Tamara Drewe (déjà adapté en film également avec Gemma Arterton), et là Gemma Bovery, comme son nom l'indique est également librement adapté de façon contemporaine à Mme Bovary. J'avais tellement adoré Tamara Drewe (dont je vous reparlerai certainement plus tard) que j'attendais que pouvoir voir ce film avec impatience.
L'histoire raconte un jeune couple anglais, fuit Londres pour venir en Normandie (berceau de la création de Mme Bovary). Leur voisin, ancien éditeur reconverti en boulanger voit arriver ces gens qui portent presque le même nom que les personnages de son livre préféré. Il tombe petit à petit sous le charme de la sublime Gemma et voit que sa vie ressemble étrangement à celle de sa presque homonyme.
Ça m'a fait plaisir de retrouver cette histoire, en train d'essayer de me souvenir de l'histoire originelle pour la comparée avec son adaptation. Gemma Arterton est divine, parle un très bon français et joue bien dans cette langue qui n'est pas la sienne, Fabrice Luchini est parfait dans son rôle également. A un moment donné, on ne sait plus si c'est son personnage boulanger qui parle ou le personnage Luchini, mais ça ne dérange pas, il était fait pour le rôle.
Je crois que la réalisatrice avait vendu ça comme une comédie drôle qui se moque des différences entre les anglais et les français. Alors un peu, vite fait, en fait. C'est pas vraiment ce qu'on retient. Si le personnage de Luchini est mis en avance au début du récit, très vite, Gemma prend de l'ampleur. Au départ elle n'est qu'un personnage fantasmé qui finalement, en la connaissant un peu mieux, devient un humain complexe et pleins de failles et de forces. A vrai dire, je retiens le film surtout pour elle.
Je n'ai donc pas retrouvé la force de Tamara Drewe qui était beaucoup plus drôle, grinçant, satyrique. Ici, c'est plus doux, plus fantasmé, plus mélancolique. Mais ça reste un bon film que j'ai pris plaisir à regarder.
L'histoire raconte un jeune couple anglais, fuit Londres pour venir en Normandie (berceau de la création de Mme Bovary). Leur voisin, ancien éditeur reconverti en boulanger voit arriver ces gens qui portent presque le même nom que les personnages de son livre préféré. Il tombe petit à petit sous le charme de la sublime Gemma et voit que sa vie ressemble étrangement à celle de sa presque homonyme.
Ça m'a fait plaisir de retrouver cette histoire, en train d'essayer de me souvenir de l'histoire originelle pour la comparée avec son adaptation. Gemma Arterton est divine, parle un très bon français et joue bien dans cette langue qui n'est pas la sienne, Fabrice Luchini est parfait dans son rôle également. A un moment donné, on ne sait plus si c'est son personnage boulanger qui parle ou le personnage Luchini, mais ça ne dérange pas, il était fait pour le rôle.
Je crois que la réalisatrice avait vendu ça comme une comédie drôle qui se moque des différences entre les anglais et les français. Alors un peu, vite fait, en fait. C'est pas vraiment ce qu'on retient. Si le personnage de Luchini est mis en avance au début du récit, très vite, Gemma prend de l'ampleur. Au départ elle n'est qu'un personnage fantasmé qui finalement, en la connaissant un peu mieux, devient un humain complexe et pleins de failles et de forces. A vrai dire, je retiens le film surtout pour elle.
Je n'ai donc pas retrouvé la force de Tamara Drewe qui était beaucoup plus drôle, grinçant, satyrique. Ici, c'est plus doux, plus fantasmé, plus mélancolique. Mais ça reste un bon film que j'ai pris plaisir à regarder.