Les fiancées du Pacifique de Jojo Moyes
J'ai très clairement choisi de lire ce livre à son titre, sans trop savoir de quoi il parlait... Et puis j'ai lu le synopsis et ça m'a intriguer. Imaginez, plus de 600 femmes australiennes de militaires anglais, sont rapatriés au Royaume-Uni à la fin de la guerre sur un porte-avion. Pendant 6 semaines.
En commençant le livre, on y apprend que la grand-mère de Jojo Moyes a fait parti de ces femmes et très vite, on comprend qu'elle a été l'une des 4 héroïnes. Le livre commence avec une jeune femme qui est en Inde avec sa grand-mère et elles se dirigent vers l'aéroport, en faisant une pause, elles entrent (bon pas très légalement certes) dans un cimetière de bateaux et par un hasard fortuit, elles tombent sur le Victorious, ancien navire de guerre. Et la grand-mère est plongée dans ses souvenirs, c'est-à-dire, ceux de la traversée de Woolloomooloo (ce nom est tellement cool) à Syney, jusqu'à Plymouth (ou Portsmouth, j'ai un doute...) en Angleterre. On y suit quatre femmes, Margaret, jeune fermière très très enceinte, Avice, fille à papa de bonne famille et hautaine, Jean, adolescente de 16 ans complètement inconsciente et Frances, infirmière psychorigide. Ces quatre femmes se retrouvent dans la même chambrée.
Parce qu'il faut savoir, c'est que plus de 600 femmes ont été embarquées sur ce bateau qui n'était pas du tout prévu à cet effet, avec des marins qui venaient de vivre un guerre et qui n'avaient pas vu leurs familles depuis trop longtemps. Bon, déjà, il faut s'imaginer toutes ces femmes, dans un univers complètement étranger. Si au départ, elles sont enthousiaste, elles vont très vite devoir apprendre à faire avec le mal de mer, passer de longues semaines en mer...
Heureusement, pour les occuper, on leur a donner des activités à faire. Du tricot, aller à la messe, apprendre à comment gérer sa vie d'épouse et bien s'occuper de son époux... Que de la joie, en somme.
Un règlement très strict a été mis en place, après une certaine heure, les femmes n'avaient plus le droit de sortir de leur chambre qui était gardée par un fusilier, bon, parfois, disons qu'il était quand même facile de sortir en douce.
C'était un fait historique que j'ignorais complètement. J'ai d'ailleurs rien trouvé sur ces femmes qui sont allées rejoindre leurs époux à l'autre bout du monde, se séparant de leurs familles. Et pour quoi ? Parfois, un simple télégramme du mari, avec inscrit non grata et la femme était déportée et renvoyée chez elle. Pauvre Jean, c'est ce qui lui ai arrivé. Elle était insouciante et pour se donner un air, est partie boire avec des mécaniciens, qui ont ensuite profité qu'elle était saoule pour faire leur basse besogne. Elle s'est fait attrapée par une officier femme, chargée de faire appliquer le règlement, qui ne s'est pas dit qu'elle était tellement saoule que c'était de l'abus sexuel, elle a été dénoncée, son mari lui a dit, je veux pas d'un femme légère, rentre chez toi. Voilà, fini. Adieu. C'était tellement révoltant. Ces femmes quittent tout, leur famille, leur pays pour aller rejoindre un homme que parfois elles connaissent à peine et tout ça pour quoi ? Se faire renvoyer comme une malpropre durant le trajet.
Avice avait tout de la fille insupportable. Vraiment, vous savez, le genre qui aime être populaire, que sa vie est fabuleuse et qui sait tout mieux que tout le monde. Elle aussi a son lot de mésaventure, mais est-ce qu'elle va changer pour autant ? Je n'en suis franchement pas sûre.
Margaret, elle, est une femme bienveillante et gentille, enceinte jusqu'au cou (avec à mon avis de sérieux problèmes de rétention d'eau...) fini par se poser des questions, est-ce que son mari l'aimera même si elle ne ressemble plus à rien (d'après elle), sera-t-elle aimée de sa famille, sera-t-elle une bonne mère ? Toutes ces questions qui deviennent de plus en plus lourdes que le voyage est long et l'arrivée proche.
Frances est tout d'abord une femme discrète, secrète, qui va se révéler petit à petit à être la vraie héroïne du roman. J'ai eu un vrai coup de coeur pour son histoire, j'ai été bouleversée et émue de son aventure. Elle va se lier avec le fusilier qui garde leur chambre et leur histoire est tellement pudique et en même temps, tellement belle, qu'ils m'ont juste collé les papillons dans le ventre. On a su nous dévoiler délicatement leur histoire d'amour. Et c'est tellement beau.
A la fin on retrouve la grand-mère et sa petite-fille. A vrai dire, ces deux courtes parties ne sont pas mal écrites, mais je les ai trouvées un peu inutiles dans le récit. Peut-être pour dire que c'est tiré de l'histoire que ça grand-mère lui a racontée, que c'est donc une histoire vraie qui a été romancée. En tout cas, je trouvais ça suffisant au début, quand elle dit que c'est l'histoire des femmes comme sa grand-mère. Je pense que je n'avais pas besoin de plus. Mais c'est mon avis qui n'a pas gâché ma lecture.
Je dois dire que cette histoire est un énorme coup de coeur pour moi, qu'il rentre parmi mes livres préférés. Après il est long, plus de 600 pages, l'action est moins présente que l'histoire de ces femmes. Mais c'est fou en soit de lire cette aventure.
En commençant le livre, on y apprend que la grand-mère de Jojo Moyes a fait parti de ces femmes et très vite, on comprend qu'elle a été l'une des 4 héroïnes. Le livre commence avec une jeune femme qui est en Inde avec sa grand-mère et elles se dirigent vers l'aéroport, en faisant une pause, elles entrent (bon pas très légalement certes) dans un cimetière de bateaux et par un hasard fortuit, elles tombent sur le Victorious, ancien navire de guerre. Et la grand-mère est plongée dans ses souvenirs, c'est-à-dire, ceux de la traversée de Woolloomooloo (ce nom est tellement cool) à Syney, jusqu'à Plymouth (ou Portsmouth, j'ai un doute...) en Angleterre. On y suit quatre femmes, Margaret, jeune fermière très très enceinte, Avice, fille à papa de bonne famille et hautaine, Jean, adolescente de 16 ans complètement inconsciente et Frances, infirmière psychorigide. Ces quatre femmes se retrouvent dans la même chambrée.
Parce qu'il faut savoir, c'est que plus de 600 femmes ont été embarquées sur ce bateau qui n'était pas du tout prévu à cet effet, avec des marins qui venaient de vivre un guerre et qui n'avaient pas vu leurs familles depuis trop longtemps. Bon, déjà, il faut s'imaginer toutes ces femmes, dans un univers complètement étranger. Si au départ, elles sont enthousiaste, elles vont très vite devoir apprendre à faire avec le mal de mer, passer de longues semaines en mer...
Heureusement, pour les occuper, on leur a donner des activités à faire. Du tricot, aller à la messe, apprendre à comment gérer sa vie d'épouse et bien s'occuper de son époux... Que de la joie, en somme.
Un règlement très strict a été mis en place, après une certaine heure, les femmes n'avaient plus le droit de sortir de leur chambre qui était gardée par un fusilier, bon, parfois, disons qu'il était quand même facile de sortir en douce.
C'était un fait historique que j'ignorais complètement. J'ai d'ailleurs rien trouvé sur ces femmes qui sont allées rejoindre leurs époux à l'autre bout du monde, se séparant de leurs familles. Et pour quoi ? Parfois, un simple télégramme du mari, avec inscrit non grata et la femme était déportée et renvoyée chez elle. Pauvre Jean, c'est ce qui lui ai arrivé. Elle était insouciante et pour se donner un air, est partie boire avec des mécaniciens, qui ont ensuite profité qu'elle était saoule pour faire leur basse besogne. Elle s'est fait attrapée par une officier femme, chargée de faire appliquer le règlement, qui ne s'est pas dit qu'elle était tellement saoule que c'était de l'abus sexuel, elle a été dénoncée, son mari lui a dit, je veux pas d'un femme légère, rentre chez toi. Voilà, fini. Adieu. C'était tellement révoltant. Ces femmes quittent tout, leur famille, leur pays pour aller rejoindre un homme que parfois elles connaissent à peine et tout ça pour quoi ? Se faire renvoyer comme une malpropre durant le trajet.
Avice avait tout de la fille insupportable. Vraiment, vous savez, le genre qui aime être populaire, que sa vie est fabuleuse et qui sait tout mieux que tout le monde. Elle aussi a son lot de mésaventure, mais est-ce qu'elle va changer pour autant ? Je n'en suis franchement pas sûre.
Margaret, elle, est une femme bienveillante et gentille, enceinte jusqu'au cou (avec à mon avis de sérieux problèmes de rétention d'eau...) fini par se poser des questions, est-ce que son mari l'aimera même si elle ne ressemble plus à rien (d'après elle), sera-t-elle aimée de sa famille, sera-t-elle une bonne mère ? Toutes ces questions qui deviennent de plus en plus lourdes que le voyage est long et l'arrivée proche.
Frances est tout d'abord une femme discrète, secrète, qui va se révéler petit à petit à être la vraie héroïne du roman. J'ai eu un vrai coup de coeur pour son histoire, j'ai été bouleversée et émue de son aventure. Elle va se lier avec le fusilier qui garde leur chambre et leur histoire est tellement pudique et en même temps, tellement belle, qu'ils m'ont juste collé les papillons dans le ventre. On a su nous dévoiler délicatement leur histoire d'amour. Et c'est tellement beau.
A la fin on retrouve la grand-mère et sa petite-fille. A vrai dire, ces deux courtes parties ne sont pas mal écrites, mais je les ai trouvées un peu inutiles dans le récit. Peut-être pour dire que c'est tiré de l'histoire que ça grand-mère lui a racontée, que c'est donc une histoire vraie qui a été romancée. En tout cas, je trouvais ça suffisant au début, quand elle dit que c'est l'histoire des femmes comme sa grand-mère. Je pense que je n'avais pas besoin de plus. Mais c'est mon avis qui n'a pas gâché ma lecture.
Je dois dire que cette histoire est un énorme coup de coeur pour moi, qu'il rentre parmi mes livres préférés. Après il est long, plus de 600 pages, l'action est moins présente que l'histoire de ces femmes. Mais c'est fou en soit de lire cette aventure.