La cartographie des nuages de David Mitchell
J'ai découvert La cartographie des nuages avec la bande-annonce de Cloud Atlas gargantuesque de 5 minutes, avec une musique tellement sublime, mais je vous en reparle mercredi dans le film de la semaine.
Le sujet m'a intriguée, j'ai vu que c'était adapté d'un bouquin et comme, en général, je préfère avoir lu le livre avant de voir le film, je l'ai commandé. Et j'ai kiffé. Pas tout, mais j'ai aimé.
C'est compliqué de résumer ce livre, parce qu'il y a 6 histoires en tout, avec différents personnages, à différentes époques. La première, raconte l'histoire d'Adam Ewing, jeune homme de loi en 1849, qui se retrouve en pleine réflexion sur l'esclavage et qui va faire une traversée du Pacifique pour rejoindre sa famille à San Francisco, l'histoire est racontée sous forme de journal. La seconde se passe en 1931, juste avant la seconde guerre mondiale, certains évènements sont mentionnés en toile de fond, on suit un jeune compositeur prodige qui fuit l'Angleterre et qui envoie des lettres à son ami resté là-bas, c'est plutôt un roman épistolaire. La troisième se passe en 75 et une jeune journaliste suit la piste d'un rapport qui incrimine une société de production d'énergie. Ici, nous avons plus un thriller. La quatrième, est une histoire qui se passe de nos jours, en Angleterre, un éditeur pour échapper à des hommes, se retrouve enfermé dans une maison de retraite et complètement coincé, il ne peut plus en sortir et donc tente une évasion, le ton est plus comique dans ce récit. La cinquième histoire (ma préférée), se passe dans un futur plus ou moins proche en Corée du Sud, le monde est à moitié immergé, et l'héroïne, Somni est un clone qui travail dans un fast-food et qui va se rebeller contre le système. Ici, nous avons clairement un récit dystopique. Et pour finir, on se retrouve dans un futur complètement post-apocalyptique, l'homme est redevenu primitif, il a complètement régressé, vit sur une île avec des cannibales. Et un jour, une femme apparaît dans un vaisseau spatiale, elle est une humaine qui a évoluée loin de la terre et qui vient observer la tribu.
Voilà en TRÈS gros. Et là on se dit, mais comment on met ça dans un livre, quel est le rapport ? Et bien, toutes les histoires sont liées. Et plus intriguant encore, le récit de chaque histoire (excepté la dernière) est coupé en plein milieu. Mais quand je dis en pleins milieu, c'est que la phrase ne se finit même pas, elle reprendra à cet endroit quand le récit reviendra. Si je schématise en numérotant les histoire ça fait : 1-2-3-4-5-6-5-4-3-2-1.
Alors les liens, lors de la deuxième histoire, le héros lit le journal d'Adam, celui de la première, et est frustré parce que le livre se coupe au milieu. Dans la troisième histoire, l'héroine rencontre l'ami du héros de la seconde histoire et finit par lire ses lettres et trouver le cd de sa musique. Dans l'histoire 4, le héros, éditeur, publie l'histoire de l'héroïne 3. Dans la cinquième histoire, Somni voit un bout de film qui raconte l'épopée du héros 4 et est marquée par une réplique du film. Et dans l'histoire 6, les personnages vénèrent Somni comme une déesse. Et puis, des liens se connectent aussi au retour.
Au-delà de ça, chaque héros, dans les 6 histoires, a exactement la même tache de naissance. Alors, l'histoire de réincarnation ne marche pas, puisqu'entre l'histoire 3 et 4, ils doivent vivrent au même moment. Mais il y a indéniablement une histoire de destins croisés (encore plus exacerbé dans le film, mais j'y reviendrai mercredi).
Et en fait, c'est ça cette histoire, merveilleusement résumée lors de la dernière phrase du livre par Adam : " qu'est-ce que l'Océan, sinon une multitude de goutte ? ". Comment une personne, avec son histoire, va insuffler du courage à une autre, puis une autre, puis une autre... jusqu'à la fin des temps. Et si certains pas sont plus grands que d'autres, même si tous se battent contre la tyrannie et des formes différentes d'asservissement, tous sont importants. Tous (ou presque) ont pour but d'élever l'humanité.
Ce qui m'a marqué aussi, c'est qu'au tout début du livre, Adam assiste à une scène de flagellation au début du livre, dans la tribu primitive qu'il visite et on retrouve presque là même, mais du point de vue de l'intérieur dans la sixième histoire. Comme si la boucle était bouclée, que l'humanité revenait à son point de départ.
Ce livre fait vraiment parti de ceux que j'ai beaucoup aimé, plus pour la globalité que pour chacune des histoires (certaines m'ont moins intéressées que d'autres, et finalement, c'est les mêmes dans le film...).
Le sujet m'a intriguée, j'ai vu que c'était adapté d'un bouquin et comme, en général, je préfère avoir lu le livre avant de voir le film, je l'ai commandé. Et j'ai kiffé. Pas tout, mais j'ai aimé.
C'est compliqué de résumer ce livre, parce qu'il y a 6 histoires en tout, avec différents personnages, à différentes époques. La première, raconte l'histoire d'Adam Ewing, jeune homme de loi en 1849, qui se retrouve en pleine réflexion sur l'esclavage et qui va faire une traversée du Pacifique pour rejoindre sa famille à San Francisco, l'histoire est racontée sous forme de journal. La seconde se passe en 1931, juste avant la seconde guerre mondiale, certains évènements sont mentionnés en toile de fond, on suit un jeune compositeur prodige qui fuit l'Angleterre et qui envoie des lettres à son ami resté là-bas, c'est plutôt un roman épistolaire. La troisième se passe en 75 et une jeune journaliste suit la piste d'un rapport qui incrimine une société de production d'énergie. Ici, nous avons plus un thriller. La quatrième, est une histoire qui se passe de nos jours, en Angleterre, un éditeur pour échapper à des hommes, se retrouve enfermé dans une maison de retraite et complètement coincé, il ne peut plus en sortir et donc tente une évasion, le ton est plus comique dans ce récit. La cinquième histoire (ma préférée), se passe dans un futur plus ou moins proche en Corée du Sud, le monde est à moitié immergé, et l'héroïne, Somni est un clone qui travail dans un fast-food et qui va se rebeller contre le système. Ici, nous avons clairement un récit dystopique. Et pour finir, on se retrouve dans un futur complètement post-apocalyptique, l'homme est redevenu primitif, il a complètement régressé, vit sur une île avec des cannibales. Et un jour, une femme apparaît dans un vaisseau spatiale, elle est une humaine qui a évoluée loin de la terre et qui vient observer la tribu.
Voilà en TRÈS gros. Et là on se dit, mais comment on met ça dans un livre, quel est le rapport ? Et bien, toutes les histoires sont liées. Et plus intriguant encore, le récit de chaque histoire (excepté la dernière) est coupé en plein milieu. Mais quand je dis en pleins milieu, c'est que la phrase ne se finit même pas, elle reprendra à cet endroit quand le récit reviendra. Si je schématise en numérotant les histoire ça fait : 1-2-3-4-5-6-5-4-3-2-1.
Alors les liens, lors de la deuxième histoire, le héros lit le journal d'Adam, celui de la première, et est frustré parce que le livre se coupe au milieu. Dans la troisième histoire, l'héroine rencontre l'ami du héros de la seconde histoire et finit par lire ses lettres et trouver le cd de sa musique. Dans l'histoire 4, le héros, éditeur, publie l'histoire de l'héroïne 3. Dans la cinquième histoire, Somni voit un bout de film qui raconte l'épopée du héros 4 et est marquée par une réplique du film. Et dans l'histoire 6, les personnages vénèrent Somni comme une déesse. Et puis, des liens se connectent aussi au retour.
Au-delà de ça, chaque héros, dans les 6 histoires, a exactement la même tache de naissance. Alors, l'histoire de réincarnation ne marche pas, puisqu'entre l'histoire 3 et 4, ils doivent vivrent au même moment. Mais il y a indéniablement une histoire de destins croisés (encore plus exacerbé dans le film, mais j'y reviendrai mercredi).
Et en fait, c'est ça cette histoire, merveilleusement résumée lors de la dernière phrase du livre par Adam : " qu'est-ce que l'Océan, sinon une multitude de goutte ? ". Comment une personne, avec son histoire, va insuffler du courage à une autre, puis une autre, puis une autre... jusqu'à la fin des temps. Et si certains pas sont plus grands que d'autres, même si tous se battent contre la tyrannie et des formes différentes d'asservissement, tous sont importants. Tous (ou presque) ont pour but d'élever l'humanité.
Ce qui m'a marqué aussi, c'est qu'au tout début du livre, Adam assiste à une scène de flagellation au début du livre, dans la tribu primitive qu'il visite et on retrouve presque là même, mais du point de vue de l'intérieur dans la sixième histoire. Comme si la boucle était bouclée, que l'humanité revenait à son point de départ.
Ce livre fait vraiment parti de ceux que j'ai beaucoup aimé, plus pour la globalité que pour chacune des histoires (certaines m'ont moins intéressées que d'autres, et finalement, c'est les mêmes dans le film...).
Je vous mets la BA pour vous faire envie, écoutez cette musique... Et comme vous pouvez le voir, les acteurs incarnent des personnages dans les différentes histoires, ce qui donne une autre profondeur au récit. Rendez-vous, donc mercredi !