Les stagiaires de Samantha Bailly
Cette semaine, un livre de Samantha Bailly. Pas le plus connu je pense, mais le premier qui s'est trouvé dans ma PAL. Et je reste pensive sur ma lecture.
Comme le porte bien son titre, nous suivons 6 jeunes (je crois 6) dans un de leurs stages. Plus particulièrement, Ophélie et Arthur, elle provinciale sans trop de moyen qui quitte sa petite vie tranquille pour la capitale et une branche qui lui plait, lui, riche fils à maman qui se détourne de sa voix toute tracée pour faire quelque chose qui lui plait.
Le décor est Pyxis, entreprise nouvelle génération, un peu à la google, qui se veut pour le confort de l'employer avec des salles de jeux vidéos, coin relaxation. Mais qui, sous cette apparente décontraction, surexploite ses employés, ses stagiaires, rend l'embauche encore plus précaire et n'hésite pas au licenciement. J'ai aimé voir dépeint cet univers impitoyable (tel Dallas), ces faux semblants, mais aussi cette bonne ambiance entre les stagiaires si différents.
Justement, en parlant des stagiaires et plus précisément de Ophélie et Arthur. La jeune fille, part de Nantes, quitte son copain, galère à trouver un appart mais se plait dans sa famille. Arthur, jeune homme plein d'argent, enchaîne les fêtes, trompe sa copine, est étouffé par sa mère et complètement autodestructeur. Au début je l'ai trouvé complètement insupportable. Ensuite, j'ai compris ses agissements. C'est le genre de personne qui peut tout avoir et qui pourtant est enfermé dans une cage dorée avec une destinée toute tracée et tout ses excès, ses dérapages sont là pour lui prouver qu'il maîtrise au moins une partie de sa destinée. Vraiment, j'ai une véritable affection pour ce genre de personnages, pourtant, là, je n'ai pas réussi à m'attacher.
Et à vrai dire, j'ai eu le même soucis pour Ophélie. Vraiment, j'ai compris qu'elle avait évolué par rapport à son mec et que c'était pour ça qu'ils rompaient. En revanche, tout du long elle se méfie d'Arthur. Pas une fois on ressent qu'elle est attirée par lui, même elle se méfie de lui, car elle a compris que pour lui, elle n'est qu'un objet. Et d'un coup, sans savoir pourquoi elle lui saute dessus et limite elle s'étonne de voir qu'il la balance après.
Mais l'histoire est sans concession, elle ne vend pas de rêve, elle n'embellit rien. Par contre, je trouve que les personnages n'en sortent pas grandis. Ils sont tout aussi paumés qu'au début, voir même plus. Et du coup, c'est vrai qu'on ne s'y attend pas. Je pensais tellement les voir grandir que j'ai été désappointée du contraire. Ce qui ne veut pas dire que le livre est mauvais. Je l'ai lu très vite. Je ne m'y attendais juste pas du tout.
En bref, une lecture sympa qui m'a emmenée sur un chemin détourné... Mais qui reflète bien la vie, finalement.
Comme le porte bien son titre, nous suivons 6 jeunes (je crois 6) dans un de leurs stages. Plus particulièrement, Ophélie et Arthur, elle provinciale sans trop de moyen qui quitte sa petite vie tranquille pour la capitale et une branche qui lui plait, lui, riche fils à maman qui se détourne de sa voix toute tracée pour faire quelque chose qui lui plait.
Le décor est Pyxis, entreprise nouvelle génération, un peu à la google, qui se veut pour le confort de l'employer avec des salles de jeux vidéos, coin relaxation. Mais qui, sous cette apparente décontraction, surexploite ses employés, ses stagiaires, rend l'embauche encore plus précaire et n'hésite pas au licenciement. J'ai aimé voir dépeint cet univers impitoyable (tel Dallas), ces faux semblants, mais aussi cette bonne ambiance entre les stagiaires si différents.
Justement, en parlant des stagiaires et plus précisément de Ophélie et Arthur. La jeune fille, part de Nantes, quitte son copain, galère à trouver un appart mais se plait dans sa famille. Arthur, jeune homme plein d'argent, enchaîne les fêtes, trompe sa copine, est étouffé par sa mère et complètement autodestructeur. Au début je l'ai trouvé complètement insupportable. Ensuite, j'ai compris ses agissements. C'est le genre de personne qui peut tout avoir et qui pourtant est enfermé dans une cage dorée avec une destinée toute tracée et tout ses excès, ses dérapages sont là pour lui prouver qu'il maîtrise au moins une partie de sa destinée. Vraiment, j'ai une véritable affection pour ce genre de personnages, pourtant, là, je n'ai pas réussi à m'attacher.
Et à vrai dire, j'ai eu le même soucis pour Ophélie. Vraiment, j'ai compris qu'elle avait évolué par rapport à son mec et que c'était pour ça qu'ils rompaient. En revanche, tout du long elle se méfie d'Arthur. Pas une fois on ressent qu'elle est attirée par lui, même elle se méfie de lui, car elle a compris que pour lui, elle n'est qu'un objet. Et d'un coup, sans savoir pourquoi elle lui saute dessus et limite elle s'étonne de voir qu'il la balance après.
Mais l'histoire est sans concession, elle ne vend pas de rêve, elle n'embellit rien. Par contre, je trouve que les personnages n'en sortent pas grandis. Ils sont tout aussi paumés qu'au début, voir même plus. Et du coup, c'est vrai qu'on ne s'y attend pas. Je pensais tellement les voir grandir que j'ai été désappointée du contraire. Ce qui ne veut pas dire que le livre est mauvais. Je l'ai lu très vite. Je ne m'y attendais juste pas du tout.
En bref, une lecture sympa qui m'a emmenée sur un chemin détourné... Mais qui reflète bien la vie, finalement.