La baie des baleines de Jojo Moyes
Il y a un truc qui s'est passé entre Jojo Moyes et moi, je l'aime bien depuis Avant toi (qui va d'ailleurs être adapté en film). Et j'avais eu un coup de coeur pour Les fiancées du Pacifique. Alors c'est avec plaisir que je me suis jetée dans ce nouveau tome.
Silver Bay est une ville touristique encore à l'ancienne, pleins de vieux hôtels, et une attraction principale : les baleines. Avec distance est respect, les baleiniers emmènent les touristes voir les baleines. Mais tout risque de changer, avec l'arrivée de Mike, et le projet de construction d'un grand complexe hôtelier qui pourrait tout aussi bien changer la vie de la baie et celle de Liza, qui est venue rejoindre sa tante avec sa fille, il y a quelques années de ça, complètement meurtrie par la vie.
J'avais choisi ce livre pour le French Read-a-thon et un de ses sujets : Un livre avec une couverture qui te fait penser à l'été. Alors bon, entre la mer, le titre et le fait de savoir que ça se passe en Australie, ça me faisait penser à l'été. Et vraiment, ce livre est en plein dans le thème.
Il faut savoir que ce livre suit de multiples points de vues, comme celui de Liza, de sa fille, de sa tante, des baleiniers parfois et de Mike aussi. A chaque début de chapitre, le nom de celui dont on va suivre le point de vue est noté en haut. C'est plutôt sympa et comme c'est pas hyper fréquent, c'était plutôt sympa.
Liza est complètement détruite, et elle ne survit plus qu'elle ne vit. Malgré tout, elle reste très aimante envers sa fille, même si elle est un peu trop protectrice. On comprendra petit à petit pourquoi, et même si on se doutait quand même pas mal de la raison, on ne pouvait pas imaginer que c'était allé aussi loin. Je dois dire que je comprends sa réaction. Même si parfois on se dit, mais bouge toi, ta fille le mérite, on comprend que c'est difficile. Mais l'arrivée de Mike va peu à peu changer les choses.
Lui est un financier anglais, assez étriqué dans sa vie sans surprise, mais il aime ça, il a besoin de cadre, de directives de vie. Et petit à petit, Silver Bay et Liza vont le transformer.
Cependant, entre eux, le projet de construction du complexe hôtelier va se dresser.
J'ai trouvé quelques longueurs au récit au milieu. A un moment, c'est devenu un peu longuet, mais heureusement, la fin rattrape le coup. D'ailleurs, avec Jojo Moyes, on ne s'entend pas forcément à une fin heureuse, dans les deux autres livres que j'ai lu, on peut s'attendre plutôt à des fins en demi-teinte, parfois tristes sur certains aspects. Du coup, je me suis demandée comment ça allait finir. Et c'est plutôt pas mal.
En somme, c'est un très bon livre à lire en été. Pas vraiment prise de tête, il fait également réfléchir sur tous ces centres de vacances construits au détriment d'un environnement authentique. Je ne juge ni l'un ni l'autre. J'avoue que parfois j'aimerai bien aller dans un super hôtel, avoir mon cocktail sur la plage par exemple. Mais c'est vrai que lorsqu'on est sensibilisé au bouleversement que ça engendre dans le milieu animal, on finit par se demander si ça en vaut vraiment la peine... C'est toujours compliqué parce que ce genre de construction veut également dire plus de travail pour les locaux et on va pas cracher dessus non plus.
Quoiqu'il en soit, ce sont mes petites réflexions et on peut tout à fait lire ce livre sans se poser aucune question héhé. Bonne lectures à vous et bonnes vacances, je vous retrouve d'ici fin août.
Silver Bay est une ville touristique encore à l'ancienne, pleins de vieux hôtels, et une attraction principale : les baleines. Avec distance est respect, les baleiniers emmènent les touristes voir les baleines. Mais tout risque de changer, avec l'arrivée de Mike, et le projet de construction d'un grand complexe hôtelier qui pourrait tout aussi bien changer la vie de la baie et celle de Liza, qui est venue rejoindre sa tante avec sa fille, il y a quelques années de ça, complètement meurtrie par la vie.
J'avais choisi ce livre pour le French Read-a-thon et un de ses sujets : Un livre avec une couverture qui te fait penser à l'été. Alors bon, entre la mer, le titre et le fait de savoir que ça se passe en Australie, ça me faisait penser à l'été. Et vraiment, ce livre est en plein dans le thème.
Il faut savoir que ce livre suit de multiples points de vues, comme celui de Liza, de sa fille, de sa tante, des baleiniers parfois et de Mike aussi. A chaque début de chapitre, le nom de celui dont on va suivre le point de vue est noté en haut. C'est plutôt sympa et comme c'est pas hyper fréquent, c'était plutôt sympa.
Liza est complètement détruite, et elle ne survit plus qu'elle ne vit. Malgré tout, elle reste très aimante envers sa fille, même si elle est un peu trop protectrice. On comprendra petit à petit pourquoi, et même si on se doutait quand même pas mal de la raison, on ne pouvait pas imaginer que c'était allé aussi loin. Je dois dire que je comprends sa réaction. Même si parfois on se dit, mais bouge toi, ta fille le mérite, on comprend que c'est difficile. Mais l'arrivée de Mike va peu à peu changer les choses.
Lui est un financier anglais, assez étriqué dans sa vie sans surprise, mais il aime ça, il a besoin de cadre, de directives de vie. Et petit à petit, Silver Bay et Liza vont le transformer.
Cependant, entre eux, le projet de construction du complexe hôtelier va se dresser.
J'ai trouvé quelques longueurs au récit au milieu. A un moment, c'est devenu un peu longuet, mais heureusement, la fin rattrape le coup. D'ailleurs, avec Jojo Moyes, on ne s'entend pas forcément à une fin heureuse, dans les deux autres livres que j'ai lu, on peut s'attendre plutôt à des fins en demi-teinte, parfois tristes sur certains aspects. Du coup, je me suis demandée comment ça allait finir. Et c'est plutôt pas mal.
En somme, c'est un très bon livre à lire en été. Pas vraiment prise de tête, il fait également réfléchir sur tous ces centres de vacances construits au détriment d'un environnement authentique. Je ne juge ni l'un ni l'autre. J'avoue que parfois j'aimerai bien aller dans un super hôtel, avoir mon cocktail sur la plage par exemple. Mais c'est vrai que lorsqu'on est sensibilisé au bouleversement que ça engendre dans le milieu animal, on finit par se demander si ça en vaut vraiment la peine... C'est toujours compliqué parce que ce genre de construction veut également dire plus de travail pour les locaux et on va pas cracher dessus non plus.
Quoiqu'il en soit, ce sont mes petites réflexions et on peut tout à fait lire ce livre sans se poser aucune question héhé. Bonne lectures à vous et bonnes vacances, je vous retrouve d'ici fin août.