Salam de Stéphanie Janicot
Salam est ma première lecture proposée par vous, très cher lecteur du blog et c'est Livi qui m'a proposé ce livre. Je dois dire qu'en le choisissant, j'avais hâte de le lire. On y parle de désert au début du siècle, d'une femme kidnappée et d'un caïd mystérieux. Quoi de plus pour me plaire ?
Un peu plus en détail, c'est l'histoire d'une femme, écrivain au chômage, qui se retrouve avec une commande d'un vieil américain riche, transcrire et traduire l'histoire de sa grand-mère, Marie, lors de son voyage en Afrique. En effet, celle-ci était partie avec son époux, puis portée disparue et présumée morte, elle est réapparue trois ans plus tard, refusant de parler et à moitié folle jusqu'à la fin de sa vie.
On va donc suivre l'histoire de Marie, femme d'une quarantaine d'année, qui part avec son époux étudier des cultures du désert. Son mari va se faire assassiner et elle, kidnapper, puis vendre à un caïd de la région. Elle va finir dans un harem, avec toutes les autres concubines et soeurs du chef des lieux, absent, mystérieux. Pour ne pas sombrer dans la folie de la détention, et de l'inaction la plus totale, Marie va chercher à découvrir qui il est.
J'ai aimé l'idée. Qu'on découvre un vieux journal intime, complètement déstructuré, dont il manque des pages, où tout n'est pas dit et où on cherche à raconter l'histoire qu'il s'est passé. Le vieil américain demande cela à l'auteur. Pas les faits purs et durs, mais la version romancée de l'histoire de sa grand-mère, combler les blancs avec l'interprétation de l'auteur qui en découle. De ce point de vue c'était intéressant. Le récit de Marie est coupé par celui de l'auteur qui se pose des questions sur son interprétation, qui donne son point de vue avec ce qu'elle a lu, ce qu'elle a compris de Marie. Donc le récit qu'elle nous donne est son interprétation, peut-être pas la vérité. Mais comme nous sommes dans un roman, après tout...
J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit. D'une part parce l'écrivain qui les retranscrit (je suis désolée de ne pas donner de nom, mais il me semble qu'elle n'est pas nommée durant le récit, libre à nous de croire qu'il s'agit de Stéphanie Janicot ou non) reste très distante avec le récit qu'elle raconte et d'autre par, parce que Marie, suite à la mort de son époux sombre dans un état contemplatif dépourvu de réelle émotion. C'était très étrange. Parce qu'on avait que très peu d'émotions et de sentiments de sa part. Mais à mesure qu'elle va s'installer dans le harem, voir les jour passer, sa curiosité envers le chef des lieux, Salam, va naître et une force inconnue va la pousser à découvrir qui il est. Et notre curiosité va s'éveiller.
Un grand mystère entour cet homme, d'abord son visage, son âge, son caractère, pourquoi vit-il si reclus de tous ? Si très vite, une petite idée a pointé dans ma tête (deux en réalité, mais la seconde a très vite été balayée, appuyant un peu plus la première), je n'en ai été plus que curieuse à découvrir les mystères qui l'entourait.
Pour Marie, cette curiosité va très vite se transformer en fascination pour lui qui l'entrainera petit à petit à ne plus vouloir fuir l'endroit et à vivre pour Salam. Mais sachant dès le départ qu'elle serait de retour chez elle, on se demande ce qu'il a pu se passer. Surtout pour qu'elle soit devenue à moitié folle.
Le livre est court, 220 pages, j'ai eu du mal à le trouver, je l'ai acheté d'occas sur Amazon, mais ce fut une lecture très plaisante ! (En même temps, Livi et moi avons généralement les mêmes goûts, je savais dans quoi je m'engageais...) Donc je vous le recommande !
Un peu plus en détail, c'est l'histoire d'une femme, écrivain au chômage, qui se retrouve avec une commande d'un vieil américain riche, transcrire et traduire l'histoire de sa grand-mère, Marie, lors de son voyage en Afrique. En effet, celle-ci était partie avec son époux, puis portée disparue et présumée morte, elle est réapparue trois ans plus tard, refusant de parler et à moitié folle jusqu'à la fin de sa vie.
On va donc suivre l'histoire de Marie, femme d'une quarantaine d'année, qui part avec son époux étudier des cultures du désert. Son mari va se faire assassiner et elle, kidnapper, puis vendre à un caïd de la région. Elle va finir dans un harem, avec toutes les autres concubines et soeurs du chef des lieux, absent, mystérieux. Pour ne pas sombrer dans la folie de la détention, et de l'inaction la plus totale, Marie va chercher à découvrir qui il est.
J'ai aimé l'idée. Qu'on découvre un vieux journal intime, complètement déstructuré, dont il manque des pages, où tout n'est pas dit et où on cherche à raconter l'histoire qu'il s'est passé. Le vieil américain demande cela à l'auteur. Pas les faits purs et durs, mais la version romancée de l'histoire de sa grand-mère, combler les blancs avec l'interprétation de l'auteur qui en découle. De ce point de vue c'était intéressant. Le récit de Marie est coupé par celui de l'auteur qui se pose des questions sur son interprétation, qui donne son point de vue avec ce qu'elle a lu, ce qu'elle a compris de Marie. Donc le récit qu'elle nous donne est son interprétation, peut-être pas la vérité. Mais comme nous sommes dans un roman, après tout...
J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit. D'une part parce l'écrivain qui les retranscrit (je suis désolée de ne pas donner de nom, mais il me semble qu'elle n'est pas nommée durant le récit, libre à nous de croire qu'il s'agit de Stéphanie Janicot ou non) reste très distante avec le récit qu'elle raconte et d'autre par, parce que Marie, suite à la mort de son époux sombre dans un état contemplatif dépourvu de réelle émotion. C'était très étrange. Parce qu'on avait que très peu d'émotions et de sentiments de sa part. Mais à mesure qu'elle va s'installer dans le harem, voir les jour passer, sa curiosité envers le chef des lieux, Salam, va naître et une force inconnue va la pousser à découvrir qui il est. Et notre curiosité va s'éveiller.
Un grand mystère entour cet homme, d'abord son visage, son âge, son caractère, pourquoi vit-il si reclus de tous ? Si très vite, une petite idée a pointé dans ma tête (deux en réalité, mais la seconde a très vite été balayée, appuyant un peu plus la première), je n'en ai été plus que curieuse à découvrir les mystères qui l'entourait.
Pour Marie, cette curiosité va très vite se transformer en fascination pour lui qui l'entrainera petit à petit à ne plus vouloir fuir l'endroit et à vivre pour Salam. Mais sachant dès le départ qu'elle serait de retour chez elle, on se demande ce qu'il a pu se passer. Surtout pour qu'elle soit devenue à moitié folle.
Le livre est court, 220 pages, j'ai eu du mal à le trouver, je l'ai acheté d'occas sur Amazon, mais ce fut une lecture très plaisante ! (En même temps, Livi et moi avons généralement les mêmes goûts, je savais dans quoi je m'engageais...) Donc je vous le recommande !