Une merveilleuse histoire de temps
Pour rester dans le même thème que la semaine dernière, continuons avec les génies de ce siècles (british) qui ont fait parler aux oscars. J'avais tout autant de voir ce film que Imitation Game. Et d'autant plus quand j'ai vu que c'était Eddie Remayne qui a gagné l'Oscar.
Le film raconte la rencontre entre Stephen Hawkins et sa femme Jane. Comment en parallèle d'un début de carrière brillante en physique et cosmologie, Stephen est atteint de la maladie de Lou Gehrig, soit la sclérose latérale amyotrophique (vous savez, cette maladie pour laquelle on s'est versée des seaux d'eau glacée sur la tête). Et tout le film va raconter cette dégénérescence de son corps, mais aussi son histoire avec sa femme.
L'histoire s'ouvre (pratiquement) avec la rencontre de Stephen et Jane. Et j'ai trouvé ça intéressant. Parce qu'avant de raconter l'histoire d'un homme handicapé, on raconte l'histoire d'un homme. Pas de flash back pour montrer combien c'était mieux avant. Non, on voit la maladie frapper petit à petit. Et notre coeur se serre à chaque petite étape parce qu'on sait qu'elle sera la finalité. Ainsi, quand on voit Stephen s'effondrer, on s'effondre un peu avec lui.
La seule chose qui l'inquiétait c'était que son cerveau soit atteint, ce qui n'est pas le cas avec cette maladie, malheureusement, on finit par ne plus pouvoir s'exprimer. Une autre chose dramatique encore, c'est qu'on ne lui donnait que deux ans à vivre, et sans rien vous spoiler parce qu'on sait qu'il est encore en vie à 72 ans. Comment on réagit après avoir passé le fameux cap de ces deux ans et qu'on est toujours en vie ? On doit avoir une sacrée épée de Damoclès au dessus de la tête.
J'ai aimé le personnage de Jane qui, sous son apparence toute douce et fragile, cache une femme forte et volontaire. Je trouve qu'elle a eu du courage d'épouser cet homme avec cette maladie dégénérative et cette faible espérance de vie et la volonté de créer une famille. Même si Stephen est un homme formidable et brillant, c'est vrai que ce n'est pas une décision facile à prendre. Avec le temps, on la voit de plus en plus peiner dans cette vie éprouvante, sans aucune aide. On comprend son épuisement total, surtout quand Stephen déclare qu'ils sont une famille normale et qu'il veut faire des activités normales. J'ai eu l'impression que parfois il voulait laisser tout ça de côté (ce que je peux comprendre, être défini uniquement par sa maladie, il n'y a rien de pire), laissant à sa femme le poids de s'occuper de tout.
La performance d'Eddie Redmayne est proprement bluffante. Si Benedict Cumberbatch l'était également dans Imitation Game, Redmayne passe un cap de plus en jouant cet homme malade. Et je ne suis pas experte en ALS, mais je l'ai trouvé parfaitement crédible dans ses mouvements, ses postures, sa façon de s'exprimer. Il a vraiment tenu là une performance admirable. Parce que c'est difficile de ne pas trop en faire et tomber dans la caricature, mais en faire suffisamment pour qu'on y croit. Donc Big up !
Oh et les petites références à Doctor Who (deux, je crois), série préférée de mon coeur... Parfait !
Donc je vous conseille fortement de voir ce film également. En plus de raconter une histoire sublime, il nous en apprend un peu plus sur cette maladie méconnue. Pour moi, ça a été un joli coup de coeur cinématographique.
Le film raconte la rencontre entre Stephen Hawkins et sa femme Jane. Comment en parallèle d'un début de carrière brillante en physique et cosmologie, Stephen est atteint de la maladie de Lou Gehrig, soit la sclérose latérale amyotrophique (vous savez, cette maladie pour laquelle on s'est versée des seaux d'eau glacée sur la tête). Et tout le film va raconter cette dégénérescence de son corps, mais aussi son histoire avec sa femme.
L'histoire s'ouvre (pratiquement) avec la rencontre de Stephen et Jane. Et j'ai trouvé ça intéressant. Parce qu'avant de raconter l'histoire d'un homme handicapé, on raconte l'histoire d'un homme. Pas de flash back pour montrer combien c'était mieux avant. Non, on voit la maladie frapper petit à petit. Et notre coeur se serre à chaque petite étape parce qu'on sait qu'elle sera la finalité. Ainsi, quand on voit Stephen s'effondrer, on s'effondre un peu avec lui.
La seule chose qui l'inquiétait c'était que son cerveau soit atteint, ce qui n'est pas le cas avec cette maladie, malheureusement, on finit par ne plus pouvoir s'exprimer. Une autre chose dramatique encore, c'est qu'on ne lui donnait que deux ans à vivre, et sans rien vous spoiler parce qu'on sait qu'il est encore en vie à 72 ans. Comment on réagit après avoir passé le fameux cap de ces deux ans et qu'on est toujours en vie ? On doit avoir une sacrée épée de Damoclès au dessus de la tête.
J'ai aimé le personnage de Jane qui, sous son apparence toute douce et fragile, cache une femme forte et volontaire. Je trouve qu'elle a eu du courage d'épouser cet homme avec cette maladie dégénérative et cette faible espérance de vie et la volonté de créer une famille. Même si Stephen est un homme formidable et brillant, c'est vrai que ce n'est pas une décision facile à prendre. Avec le temps, on la voit de plus en plus peiner dans cette vie éprouvante, sans aucune aide. On comprend son épuisement total, surtout quand Stephen déclare qu'ils sont une famille normale et qu'il veut faire des activités normales. J'ai eu l'impression que parfois il voulait laisser tout ça de côté (ce que je peux comprendre, être défini uniquement par sa maladie, il n'y a rien de pire), laissant à sa femme le poids de s'occuper de tout.
La performance d'Eddie Redmayne est proprement bluffante. Si Benedict Cumberbatch l'était également dans Imitation Game, Redmayne passe un cap de plus en jouant cet homme malade. Et je ne suis pas experte en ALS, mais je l'ai trouvé parfaitement crédible dans ses mouvements, ses postures, sa façon de s'exprimer. Il a vraiment tenu là une performance admirable. Parce que c'est difficile de ne pas trop en faire et tomber dans la caricature, mais en faire suffisamment pour qu'on y croit. Donc Big up !
Oh et les petites références à Doctor Who (deux, je crois), série préférée de mon coeur... Parfait !
Donc je vous conseille fortement de voir ce film également. En plus de raconter une histoire sublime, il nous en apprend un peu plus sur cette maladie méconnue. Pour moi, ça a été un joli coup de coeur cinématographique.