Bright Star
J'aime les films historiques, encore plus que les romans. J'en ai vu des dizaines, des séries entières également. Bright Star est un film que j'ai vu il y a au moins 4 ans je pense. Et quand je suis tombée dessus, pour cette chronique, je me suis posée la question s'il fallait que je le revois. Et je ne l'ai pas fait. Je vous explique pourquoi.
Déjà, très sommairement, C'est l'histoire d'amour (platonique) entre le poète anglais John Keats et sa voisine, Fanny Brawne, de leur rencontre en 1818 à la mort du poète en 1821. Histoire simple au possible et pourtant tellement forte.
Jane Campion a ce don de faire des films sur l'amour où l'on ressent toutes les émotions par lesquelles on peut passer. Si vous devez n'en voir qu'un, à défaut de celui-ci, je vous conseil La Leçon de Piano, sublime chef d’œuvre, dont j'ignore aussi si je pourrait le revoir un jour, qui m'a bouleversée et fait pleurer ma vie.
Pour être honnête, oui, j'ai adoré ce film, mais moins que La Leçon de Piano (peut-être est-ce parce qu'il n'y a pas d'homme tatoué dans ce film... ahahaha). Blague à part, ce qu'il faut savoir sur le cinéma de Campion, c'est qu'il est plutôt contemplatif. Il n'y a que peu de dialogues, mais ça ne l'empêche pas de nous faire parvenir un nombre incalculable d'informations. Les deux héros qui se prennent la main pour la première fois est bien plus intense et émouvant qu'une grandiloquente déclaration d'amour. La scène où Fanny s'enferme avec des dizaines de papillons dans sa chambre est bouleversante de prémonition et tellement symbolique, quant à la suite de l'histoire.
La photographie est parfaite, les acteurs sont brillants. De la minute où on lance le film jusqu'à la minute où il finit, on se laisse porter dans le flots des émotions de Keats et Fanny. Par leurs joies, leurs peines, l'attente, la séparation.
Si je ne veux pas le revoir, c'est que j'ai peur de briser cette bulle qui est là dans mes souvenirs, presque un rêve. Je crois qu'il faut être dans un état d'esprit, presque de spleen pour voir ce film. Il reste une très belle découverte, presque à part dans ma mémoire. Désolée de ne pouvoir vous en dire plus et peut-être de ne pas me montrer très convaincante, mais il est parfois compliqué de mettre des mots, là où on n'aurait pas forcément envie d'en mettre. C'est un film qui se ressent plus qu'il ne se raconte (mal comme je suis en train de le faire). Alors je vais m'arrêter là et j'espère sincèrement que vous le regardez un jour !
Déjà, très sommairement, C'est l'histoire d'amour (platonique) entre le poète anglais John Keats et sa voisine, Fanny Brawne, de leur rencontre en 1818 à la mort du poète en 1821. Histoire simple au possible et pourtant tellement forte.
Jane Campion a ce don de faire des films sur l'amour où l'on ressent toutes les émotions par lesquelles on peut passer. Si vous devez n'en voir qu'un, à défaut de celui-ci, je vous conseil La Leçon de Piano, sublime chef d’œuvre, dont j'ignore aussi si je pourrait le revoir un jour, qui m'a bouleversée et fait pleurer ma vie.
Pour être honnête, oui, j'ai adoré ce film, mais moins que La Leçon de Piano (peut-être est-ce parce qu'il n'y a pas d'homme tatoué dans ce film... ahahaha). Blague à part, ce qu'il faut savoir sur le cinéma de Campion, c'est qu'il est plutôt contemplatif. Il n'y a que peu de dialogues, mais ça ne l'empêche pas de nous faire parvenir un nombre incalculable d'informations. Les deux héros qui se prennent la main pour la première fois est bien plus intense et émouvant qu'une grandiloquente déclaration d'amour. La scène où Fanny s'enferme avec des dizaines de papillons dans sa chambre est bouleversante de prémonition et tellement symbolique, quant à la suite de l'histoire.
La photographie est parfaite, les acteurs sont brillants. De la minute où on lance le film jusqu'à la minute où il finit, on se laisse porter dans le flots des émotions de Keats et Fanny. Par leurs joies, leurs peines, l'attente, la séparation.
Si je ne veux pas le revoir, c'est que j'ai peur de briser cette bulle qui est là dans mes souvenirs, presque un rêve. Je crois qu'il faut être dans un état d'esprit, presque de spleen pour voir ce film. Il reste une très belle découverte, presque à part dans ma mémoire. Désolée de ne pouvoir vous en dire plus et peut-être de ne pas me montrer très convaincante, mais il est parfois compliqué de mettre des mots, là où on n'aurait pas forcément envie d'en mettre. C'est un film qui se ressent plus qu'il ne se raconte (mal comme je suis en train de le faire). Alors je vais m'arrêter là et j'espère sincèrement que vous le regardez un jour !